Les rayons X sont un rayonnement électromagnétique comme les ondes radio, la lumière visible, ou les infra-rouge. Cependant, ils peuvent être produits de deux manières très spécifiques :
Par accélération d'électrons (accélération au sens large : freinage, changement de trajectoire) :
Le freinage des électrons sur une cible dans un tube à rayons X : les électrons sont extraits par chauffage d'un filament métallique, la cathode, et accélérés par une tension électrique dans un tube sous vide. Ce faisceau est focalisé de manière à bombarder une cible métallique en tungstène ou en molybdène, appelée anode. Le ralentissement des électrons par les atomes de la cible provoque un rayonnement continu de freinage.
Historiquement, les rayons X étaient connus pour faire briller certains cristaux (fluorescence), ioniser les gaz et impressionner les plaques photographiques.
Les principales propriétés des rayons X sont les suivantes :
ils pénètrent facilement la « matière molle », c'est-à-dire la matière solide peu dense et constituée d'éléments légers comme le carbone, l'oxygène et l'azote, et sont facilement absorbés par la « matière dure » (matière solide dense constituée d'éléments lourds) ;
c'est ce qui permet l'imagerie médicale (radiographie, scanner, densitométrie osseuse) : ils traversent la chair et sont arrêtés par les os ;
Les rayons X sont invisibles à l'œil, mais ils impressionnent les pellicules photographiques. Si l'on place un film vierge protégé de la lumière (dans une chambre noire ou enveloppée dans un papier opaque), la figure révélée sur le film donne l'intensité des rayons X ayant frappé la pellicule à cet endroit. C'est ce qui a permis à Röntgen de découvrir ces rayons.
Ce procédé est utilisé en radiographie médicale ainsi que dans certains diffractomètres (clichés de Laue, chambres de Debye-Scherrer).
Il est aussi utilisé dans les systèmes de suivi des manipulateurs : ceux-ci doivent en permanence porter un badge, appelé « film dosimètre », enfermant une pellicule vierge ; ce badge est régulièrement changé et développé par les services de santé pour contrôler que le manipulateur n'a pas reçu de dose excessive de maquina dental rayos x.
La technique
Les radiographies intra-orales se distinguent en deux catégories d'image, selon la pathologie recherchée par le dentiste.
1- Les radiographies périapicales:
Ce sont des clichés sur lesquels l'ensemble de la dent est visible, ainsi que l'os qui la soutient.
radiographie périapicale posérieure
La technique consiste à placer le film parallèle à la source de radiographie .
radiographie périapicale antérieure
2- Les bitewings:
Il s'agit de clichés où l'on voit les dents supérieures et inférieures jusqu'au 1/3 moyen des racines. L'avantage de cette technique est que l'on voit toutes les dents postérieures d'un des côté d'un individu avec une seule radiographie. C'est une technique surtout utilisée pour le dépistage des caries dentaires et des pathologies parodontales.
Ces clichés s'étendent du distal des canines aux dernières molaires
L'angle d'exposition:
L'angle d'exposition entre l'appareil de radiographie et le film est très important parce qu'il permet une image plus fidèle à la réalité. Ainsi, le film et l'angle du cône de radiologie doivent être parallèle afin de ne pas induire de déformation dans l'image.
a: plan du cône de radiographie
b: plan de l'axe long du film pour éviter les déformation
c: axe long de la dent (indépendante)
d: déformation sur le film : élongation de la racine
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